mardi 29 janvier 2019

chèque énergie pour les familles à revenus modestes



  les nouveaux montants du chèque énergie


Illustration 1Crédits : © Ministère de la Transition écologique et solidaire




Illustration 1

À partir du 1er janvier 2019, le chèque énergie est ouvert aux ménages dont le revenu fiscal de référence (RFR) par unité de consommation (une personne constitue 1 unité, la deuxième 0,5 et chaque personne supplémentaire 0,3) est inférieur à 10 700 € (contre 7 700 € auparavant). La valeur du chèque qui est calculée en fonction du RFR et de votre consommation variera désormais entre 48 € et 277 € par an. C'est ce que précise en effet un arrêté publié au Journal officiel du 28 décembre 2018.
Pour les foyers concernés, il n'y a aucune démarche particulière à effectuer pour le recevoir puisque le chèque énergie est envoyé automatiquement par voie postale.
Une fois obtenu, il sert à régler directement auprès des fournisseurs d'énergie toute sorte de dépenses d'énergie (gaz, électricité, fioul, bois...) y compris en ligne avec certains d'entre-eux.

Ce chèque peut également être utilisé pour financer des travaux d'efficacité énergétique (travaux répondant aux critères d'éligibilité du crédit d'impôt transition énergétique).


Publié le 02 janvier 2019 - Direction de l'information légale et administrative
 (Premier ministre)


  À savoir :
Pour vérifier votre éligibilité et le montant auquel vous pouvez prétendre mais aussi pour utiliser votre chèque en ligne, déclarer la perte ou le vol de votre chèque ou tout simplement vous informer sur ce nouveau dispositif, vous pouvez consulter le site www.chequeenergie.gouv.fr proposé par le ministère de la Transition écologique et solidaire.

dégradation du service dépannage ascenseur


ce drôle de service dépannage que nous payons pour des ascensoristes qui ne se déplacent plus au  signalement d'un ascenseur bloqué - apparemment par une panne électrique trop fréquentes dans cet immeuble - si... une ou des personnes ne sont pas bloquées dedans

Lundi 28 janvier,
13h30, un ascenseur tombe en panne  (esc. A) ;
13h40, une personne remontant avec ses courses constate la panne mais ne la signale pas (loge fermée) considérant que l'ascenseur relié à Somatem cette société a forcément immédiatement eu connaissance de la panne ;
14h, autre personne sortant avec un déambulateur obligée de descendre les 6 étages, le déambulateur à bout de bras marche par marche, exercice extrèmement périlleux dans ces escaliers à rampe main courante partielle voire inexistante sur certains tronçons, signale la panne depuis l'ascenseur bloqué au 3e étage ; bande enregistrée "un dépanneur va venir vous dépanner, un technicien va prendre votre appel, laquelle confirme la venue rapide d'un dépanneur après s'être assurée que vous n'êtes pas bloqué à l'intérieur ;
pour ne pas avoir à remonter en tirant son déambulateur à bout de bras, marche par marche les 102 marches, soit montée à reculons = un quart d'heure, au retour cette personne décide d'attendre en bas la venue "rapide" de l'ascensoriste
16h10 pas de dépanneur, lassée de faire les cent pas dans le froid, devant l'immeuble, la personne à mobilité réduite remonte chez elle avec ses courses,  déambulateur à bout de bras, rappelle au passage depuis la cabine de l'ascenseur où une autre personne lui apprendra que "c'est le technicien de 17h qui passera.."

La concierge ne répondant ni sur la ligne fixe, ni sur le portable,
premier appel au service dépannage de Paris Habitat à 18h25, puis un second vers 20h et un 3e à 0h30 où l'on nous indiquera que "l'on n'est pas sûr que quelqu'un se déplace cette nuit, mais que l'on va relancer Somatem.."

 à 9h05 du matin le lendemain l'ascenseur, esc. A,  n'a toujours pas été remis en marche, aucun technicien ne s'est déplacé

force est de constater une dégradation importante du service, on avait auparavant un dépannage dans l'heure, suivant le signalement, même lorsqu'aucune personne ne se trouvait coincée dans la cabine, à 9h05 mardi matin, aucun technicien n'étant passé, l'ascenseur n'a toujours pas été dépanné.


Une réflexion urbanistique générale s'impose devant la multiplication de ces pannes et l'allongement des délais de dépannage. Sachant qu'il ne resterait plus en région parisienne que deux entreprises ascensoristes, débordées, en activité, n'est-il pas totalement irresponsable de continuer à construire des immeubles d'habitation de grande hauteur de plus en plus haut, voire même tout simplement des immeubles d'habitation de plus de 4 étages ?