Mme T. locataire de l'escalier G, nous a informé tardivement d'une difficulté rencontrée :
elle s'est fait "confisquer" il y a deux ans, par la gardienne, abusant de sa fonction et profitant de l'ignorance de Mme T. de la législation française, la cave n°100 qui lui avait été attribuée avec son logement, au prétexte "qu'elle en avait besoin temporairement pour elle-même".
Ne maitrisant pas la langue française, elle réclame depuis deux ans à la gardienne que cette cave, comptée au bail de location, dans le calcul de son loyer et des charges pour 1m² de surface corrigée, lui soit restituée. Pour l'intimider et lui faire abandonner sa demande de restitution, Mme Robert l'a alors menacée de lui faire retirer la garde de ses deux enfants qu'elle élève seule. Mme T. a porté plainte au commissariat par inscription d'une main courante.
Mais à ce jour, la cave ne lui a pas été restituée par la gardienne. Les effets qu'elle contenait ayant été simplement jetés dans un coin de la cave, sous l'escalier d'accès G, selon le témoignage d'un voisin.
Paris Habitat remboursera-t-il à Mme T. au prorata temporis pour la privation de jouissance de ce local figurant dans son bail de locatation, normalement loué à chaque locataire, les sommes indument perçues du fait de cette confiscation, à savoir : loyer - 1m² x 24 mois et la surface correspondante des charges locatives ?
Comment Paris Habitat peut-il continuer à tolérer ce type d'abus de pouvoir et de fonction, de la part de cette gardienne qui avait déjà abusivement supprimé à un autre locataire, Monsieur R. de l'escalier A, pendant de nombreuses années, la jouissance de sa cave ?