Pollution électromagnétique des technologies sans fil

Pour répondre à plusieurs de vos questions et une parfaite compréhension concernant les risques et dangers avérés de ces technologies sans fil, nous communiquons ici, sous forme d'un fichier .pdf téléchargeable en cliquant le lien, l'intégralité de l'ouvrage de 95 pages, du docteur en médecine, Jean Pilette "Antennes de téléphonie mobile, Technologie sans fil et santé".

Nous donnons quelques extraits de la préface de Jean Luc Guilmot, bio-ingénieur :

"Interpellé dans sa pratique quotidienne de médecin généraliste par les observations faites sur ses patients, le Dr Jean Pilette a cherché à comprendre les nuisances des micro-ondes utilisées par les technologies sans fil. Grâce à une analyse approfondie des études publiées dans des revues scientifiques à comité de lecture, plus de 700 publications référencées, il jette une lumière nouvelle sur ces nuisances. (...)

Comment ne pas tomber dans le piège de l'absence de consensus scientifique, porte ouverte à tous les immobilismes, immobilisme dont on a vu et continue de voir les conséquences tragiques dans des domaines aussi différents que ceux de l'amiante, du tabac ou, plus récemment, du changement climatique ?

Réalise-t-on que l'insistance sur la preuve absolue - que la plupart des gens considèrent en première analyse comme raisonnable - est un stratagème couramment utilisé par quantité de lobbies pour exiger l'impossible ? (...) Réalise-t-on que lorsque les représentants de l'industrie demandent la preuve absolue du pouvoir cancérigène des rayonnements non ionisants, ils savent qu'il est hautement probable que leur demande n'aboutisse jamais ? (...)

Dans un contexte de mondialisation et de pression concurrentielle, allié à l'attrait des possibilités multiples de développements de nouveaux marchés , les yeux rivés sur les résultats trimestriels voire mensuels, réalise-t-on suffisamment l'ampleur des moyens déployés par des lobbies pour retrder le plus longtemps possible la divulgation d'effets sanitaires néfastes évidents ?

Le temps c'est de l'argent.

Encore une fois, on l'a vu avec l'amiante, le tabac ou le changement climatique, l'entretien d'une certaine confusion scientifique répond à des justifications économiques et fait souvent partie intégrante de stratégies industrielles.

Face à l'évolution inquiétante de nombreux tableaux pathologiques, est-il acceptable de décider de ne rien décider sur la base d'une analyse artificielle, partiale et souvent confuse de l'état de la connaissance ? (...)

Est-il juste dans une société démocratique de prendre sciemment le risque - aujourd'hui connu de tous ceux qui s'informent sérieusement - de porter atteinte à l'intégrité physique et à la santé des personnes sous prétexte que, malgré l'impressionnante accumulation d'évidences de nuisances rapportées et publiées, on n'en mesure pas encore parfaitement l'étendue ... et que des recherches complémentaires sont nécessaires ? Cet argument de recherches complémentaires n'est-il pas équivoque ? Ne cherche-t-on pas, par cet argument, à repousser le plus longtemps possible les décisions "douloureuses" et à maintenir le statu quo ? L'historique de la prise de conscience des risques de l'amiante et les manoeuvres de l'industrie, des années durant, pour décrédibiliser les résultats des recherches qui lui étaient défavorables sont à ce niveau particulièrement éclairants."

Dans son préambule, le Dr Jean Pilette précise :

"Ce document "Antennes de téléphonie mobile, Technologie sans fil et Santé" concerne essentiellement les nuisances des micro-ondes utilisées par la téléphonie mobile et par les technologies sans fil.

Il se propose de mettre le lecteur au courant de ces nuisances, de lui permettre de les éviter dans de nombreux cas et de l'aider à s'en protéger au mieux quand il ne peut les éviter." (...)

Bonne lecture à tous. Nous ferons tirage d'un exemplaire pour les personnes ne disposant pas d'Internet qui souhaitent s'informer correctement.


2017

Communiqué de Robin-des-Toits



ROBIN DES TOITS
Correspondance : 33 rue d'Amsterdam 75008 Paris
Tél. : 33 1 47 00 96 33
E-mail : contact@robindestoits.org


Scientifiques et médecins alertent sur de potentiels graves effets sanitaires de la 5G    


Plus de 170 scientifiques et médecins de 37 pays demandent un moratoire sur le déploiement de la 5G – cinquième génération de téléphonie mobile – jusqu'à ce que des études d'impact sanitaires et environnementales sérieuses et indépendantes aient été réalisées préalablement à toute mise sur le marché.
La 5G augmentera considérablement l'exposition aux champs électromagnétiques de radiofréquences (RF-CEM) et s'ajoutera au brouillard électromagnétique déjà produit par la 2G, 3G, 4G, Wi-Fi, etc., exposition dont il a été prouvé qu'elle est nocive pour les humains et pour l'environnement.


Le déploiement de la 5G conduirait à une augmentation générale et massive de l'exposition aux ondes du sans-fil alors que les dangers de ces technologies sont établis.
La technologie de la 5G est efficace sur des petites distances seulement. Elle se transmet mal à travers les solides. Il faudra beaucoup de nouvelles antennes-relais, et la nouvelle architecture du réseau exigera une nouvelle antenne toutes les 10 ou 12 maisons en zone urbaine créant de fait une exposition massive à laquelle nul ne pourra se soustraire.
Le déploiement de nouveaux transmetteurs pour la 5G (on les trouvera également dans les foyers, les boutiques, les hôpitaux) devrait générer selon les estimations entre 10 et 20 milliards de connexions (réfrigérateurs, machines à laver, caméras de surveillance, voitures et bus sans conducteur) et constituera l'Internet des objets. Tout cela augmentera substantiellement l'exposition permanente de l'intégralité de la population européenne aux champs électromagnétiques des technologies du sans-fil.


Les dangers de l'exposition aux champs électromagnétiques de radiofréquences (RF-CEM) sont déjà démontrés
Plus de 230 scientifiques de plus de 40 pays ont exprimé leur « préoccupation sérieuse » concernant l'accroissement permanent et universel de l'exposition aux champs électromagnétiques par les technologies du sans-fil avant l'ajout du déploiement de la 5G. Ils font référence aux « nombreuses études scientifiques récentes qui ont démontré que ces champs électromagnétiques affectent les organismes vivants à des niveaux d'exposition bien en-dessous des valeurs limites internationales ». Ces effets accroissent le risque de cancer, le stress cellulaire, augmentent l'apparition de radicaux libres nocifs, de dommages génétiques, de changements structurels et fonctionnels du système reproductif, de déficits d'apprentissage et de mémoire, de désordres neurologiques et d'impacts négatifs sur le bien-être. Ces dommages n'affectent pas seulement l'homme mais aussi la faune et la flore selon un nombre croissant d'études.

Pour Etienne Cendrier, porte-parole : "Robin des Toits soutient cet appel de scientifiques et de médecins de grand renom pour que la 5G ne soit pas mise sur le marché : il serait irresponsable et criminel de traiter la population en cobaye alors que les radiofréquences sont peut-être cancérigènes d'après l'OMS ..."
Contact Presse :
Etienne CENDRIER etienne@robindestoits.org
Porte-Parole national


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2016

communiqué du dimanche 6 mars,  de Robin des Toits,  à propos des compteurs Linky

ROBIN DES TOITS
Correspondance : 33 rue d'Amsterdam 75008 Paris
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30 communes refusent les compteurs
communicants Linky, Gazpar et cie...

Recensées sur le site web http://refus.linky.gazpar.free.fr, qui informe et aide les élus pour se positionner, 30 communes françaises refusent déjà les compteurs communicants Linky, Gazpar et cie..

Les promoteurs de ces compteurs nuisibles tentent de minimiser ce chiffre en le comparant au total de 36 000 communes en France mais, en réalité, il s'agit d'un phénomène très important dans la mesure où ErDF n'a commencé que depuis quelques semaines les installations de compteurs communicants Linky, suscitant la réactions des citoyens et de leurs élus.

Ce chiffre évolue désormais continuellement malgré les pressions antidémocratiques exercées sur les élus par ErDF et l'association des Maires de France qui par exemple, le 29 février, ont simultanément envoyé à toutes les communes de France d'épais documents pour tenter de faire croire aux élus que les délibérations contre les compteurs communicants seraient illégales, ce qui est totalement faux.


Les raisons principales du refus des compteurs communicants sont la mise en danger très probable de la santé des habitants par les ondes électromagnétiques générées par ces compteurs, et la remise en cause certaine des libertés publiques : s'ils sont installés, ces compteurs permettent de capter d'innombrables informations sur la vie privée des habitants.

Qui plus est, les prétendus avantages que ces compteurs doivent apporter ne sont pas au rendez-vous : 

aucune économie d'énergie et, au contraire, des factures plus lourdes pour les usagers (cfhttp://refus.linky.gazpar.free.fr/augmentation-factures.htm )
aucune utilité pour les énergies renouvelables (d'ailleurs l'Allemagne a renoncé à la généralisation de ces compteurs alors qu'elle développe les énergies renouvelables bien plus que la France)
- il est possible depuis longtemps de communiquer à ses fournisseurs, par téléphone ou par le web, sa consommation précise d'électricité, de gaz ou d'eau, sans avoir besoin de compteurs communicants.

Il est très important de savoir que les collectivités (et la plupart du temps les communes directement) sont propriétaires des compteurs d'électricité, elles ont donc toute latitude pour refuser leur remplacement. Il est d'ailleurs injustifiable que ErDF et ses sous-traitants aient commencé à installer des compteurs Linky sans demander leur aval aux communes concernées.


Les communes sont parfois propriétaires des compteurs de gaz et d'eau mais, même quand ce n'est pas le cas, elles ont quand même diverses possibilités de s'opposer à leur remplacement par des compteurs communicants.
Notons enfin qu'il est écologiquement irresponsable et injustifiable de se débarrasser de près de 80 millions de compteurs (35 millions pour l'électricité, 30 pour l'eau, 11 pour le gaz) en parfait état de marche. Les opérateurs ont beau assurer que des filières de recyclage vont être mises en place, elles ne devraient exister que pour des appareils arrivés en fin de vie. Or les compteurs actuels sont prévus pour durer 60 ans, contrairement aux Linky, Gazpar et compagnie qu'il faudra remplacer, à nouveau et à grands frais, dans moins de 20 ans.
Les citoyens et leurs élus doivent donc refuser les compteurs communicants pour préserver leur santé, leurs libertés, les finances publiques et l'environnement.

Stéphane Lhomme
Conseiller municipal à Saint-Macaire (33490)
Animateur du site
http://refus.linky.gazpar.free.fr