samedi 10 décembre 2016

Defaut d'entretien du réseau câble Numéricable

Des locataires de l'escalier A signalent depuis deux mois que le boitier de répartition situé sur le palier du 2e étage, s'est décroché du mur où Paris-Cable l'avait fixé il y a plus de 15 ans (avant de devenir Noos puis Numéricable) , et pend devant la porte d'un appartement suspendu par le seul câble lui-même,


La gardienne leur répond que "cela ne la concerne pas" ou que "Numéricable ne répond pas à ses demandes". 

S'agissant du service universel de télévision, à minima, et pour certains locataires, de l'accès à Internet, Paris Habitat est concerné par cette installation dans les parties communes de l'immeuble, qu'ils ont contractuellement autorisée et reconduite en 2015 à Numéricable sous l'appellation "Triple Play social", il lui revient donc  bien au contraire de faire remonter à sa hiérarchie ce défaut d'entretien ou d'insister jusqu'à ce que Numéricable procède à la fixation décente et vérifie que tous les appartements de l'escalier sont bien raccordés au réseau câble de Numéricable. Ce qui n'est pas le cas non plus.

Nous avons nous mêmes appelé il y a 15 jours le service d'assistance téléphonique Numéricable-SFR où l'on devait nous rappeler le lendemain ... nous attendons toujours cet appel.  Aucun technicien n'a été missionné pour refixer le gros boitier de répartition Numéricable qui continue de descendre du fait de son poids.

Par ailleurs, à notre connaissance, le service universel télévision a été écrasé au fur et à mesure par Numéricable pendant la négociation du nouveau contrat de fourniture d'accès avec Paris Habitat, qui a déconnecté de son réseau câble, entre début 2015 et janvier 2016, des appartements  aux 7e, 6e, 4e , etc... où la TNT par le câble n'est plus accessible pour les locataires qui n'avaient pas souscrit un abonnement individuel auprès de cet opérateur , mais ne les a jamais reconnectés après la signature du nouveau contrat de service   universel.
Ces locataires paient pour le moment 1,24€/mois pour un service inexistant depuis un à deux ans selon les cas.

Paris Habitat a sa part de responsabilité dans ces défauts d'entretien et de service universel et c'est à l'Office d'intervenir auprès de la direction de Numéricable pour qu'ils respectent leurs obligations contractuellles d'entretien et de fourniture d'accès au réseau câblé concerné. Pas aux locataires.  Il est trop facile dans ces cas-là de se défausser sur l'existence d'un n° d'assistance téléphonique... qui n'est pas concerné lui non plus !

mise à jour 20 mars 2017...

Le boitier Numericable a finalement été refixé au mur ... début mars 2017. Aux locataires qui avaient été bridés en janvier 2015, de nous dire si le raccordement télévision fonctionne chez eux à présent.

mardi 6 septembre 2016

d'un TPS à l'autre, y'a plus rien à voir

Donc, nous sommes revenus à Numéricable et pour de nombreux locataires de l'immeuble le nouveau TPS+ signifie depuis janvier 2016 ligne Numéricable, re-bridée ou écrasée, impossible à savoir.

Privés de télé depuis le début de l'année, c'est le plus de l'affaire à 1,24€ mois ?  Peut être parce qu'ils ne veulent d'aucune box, mais simplement de l'accès universel à la télévision... comme auparavant. Pas de bol. Quand on ne leur dit pas que leur télé neuve est trop vieille, il leur faut acheter un décodeur qui ne sert à rien et finira dans un placard.

La spécialité de Numéricable a toujours été de brider ses connections pour forcer la vente d'un abonnement avec box, etc...

Paris Habitat appelle ça le triple play social actuel  et vous filera juste une jolie brochure et  le n° d'assistance téléphonique (0805802323). Circulez, y'a rien à voir sur l'écran noir.

dimanche 4 septembre 2016

le crime du catalpa

22 juin 2016
Les bucherons cette fois-ci sont envoyés sans les jardiniers.

Le splendide catalpa côté Père Corentin qui avait sauvé de justesse sa peau l'an passé , et abritait encore ce 22 juin des nids des oiseaux - les imbéciles qui les font abattre sans nécessité, oublient souvent que l'arbre est la maison des oiseaux et que les oiseaux sont des pollinisateurs indispensables en ces temps de disparition massive des abeilles - qu'il nourissait aussi, avait un gros défaut,
deux mêmes :
Il avait le mauvais goût de perdre ses grandes feuilles à l'automne tout au long d'une grande semaine,
et ses splendides fleurs mauves s'émiettaient, elles aussi, une fois la floraison terminée, au printemps.

Ce qui veut dire les balayer les unes et les autres au fur et à mesure de leur chute le long des box, 




Le catalpa, juste avant le crime.


 déjà bien mutilé,






n'aurait de l'aveu même du bucheron jamais dû être abattu. Il était parfaitement sain.
Mais lui, on le payait pour ça, abattre des grands arbres qu'ils gênent quelqu'un ou pas.





raide mort, éliminé le catalpa


La Mairie de Paris a l'an dernier mené une étude destinée à mesurer le degré d'humidité préservée et l'apport de fraicheur dans l'environnement des espaces verts, autour du réservoir de la Vanne et rue Lacaze.
La fraîcheur apportée par le jardin nous l'avons bien ressentie tout ce mois d'août cette année.

Et pendant ce temps-là les barbares de Paris Habitat continuent de faire ou laisser  abattre des arbres qui n'ont nul besoin de l'être dans les espaces verts "protégés" ... Protégés de quoi, de qui quand le premier analphabète venu peut les faire éliminer comme il veut l'été venu ?


Fontis côté Prisse dAvennes (2015)

On sait que chaque arbre de haute tige abattu dans les deux parties de l'espace vert , intérieure et extérieure, aggrave les fontis ou provoque la formation d'un nouveau, les racines de l'arbre abattu ne retenant plus le ciel de carrière sous lui, mais eux s'en foutent ; il n'y aura plus de corvée de balayage quand on les aura tous éliminés, année après année, en catimini.


lundi 29 février 2016

les largessses salariales de Paris Habitat... pour ses directeurs

Un article du journal Le Parisien du 30 janvier dernier

HLM - les surprenantes largesses de Paris Habitat 

EXCLUSIF. Le premier bailleur social d'Ile-de-France ne connaît pas la crise et propose à ses salariés des avantages... en béton.

En 2012, à peine arrivé au pouvoir, François Hollande rabotait de 30 % le traitement de ses ministres et secrétaires d'Etat, comme sa propre rémunération. En temps de crise, le secteur public se devait d'être exemplaire. Avec 122 000 logements, le premier bailleur social d'Ile-de-France, Paris Habitat, dont les logements sortent de terre grâce à l'argent public et qui fonctionne à 75 % grâce aux loyers de gens très modestes, devrait être dans ce cas.
Eh bien... non ! A regarder de près ses chiffres et bilans, on est loin de la disette budgétaire. Ses quelque 3 000 salariés ? Rémunérations élevées, congés payés, RTT (prises ou payées à prix d'or)... cet office public HLM, qui a le statut d'Epic*, rivalise d'imagination pour être toujours plus attractif. Dernier exemple : en 2015, chaque salarié a touché une prime de 200 € pour le féliciter de la certification ISO de Paris Habitat.
 Plus on escalade l'échelle salariale, plus les chiffres s'affolent. Ici, un salairede directeur avoisine 7 000 €, un DG adjoint émarge aux alentours de 9 000 € net, voire plus. Quant au directeur général, Stéphane Dambrine, dont le salaire atteint des niveaux quasi inconnus dans le public, il bénéficie aussi d'un discret parachute doré — 500 000 € — en cas de licenciement. Cette disposition de son contrat de travail avait ému les administrateurs de la maison lors de son arrivée en 2011.
(...) voir la suite en cliquant ce lien Les largesses de Paris Habitat 

500 000 € de parachute pour une seule personne et il n'y aurait pas d'argent pour faire le ravalement indispensable de notre immeuble ? Entre autres travaux d'entretien des parties communes, comme ces murs d'escalier aux peintures qui s'écaillent du rez-de-chaussée jusqu'au 3e étage, par exemple. Comme ces trous dans les trottoirs intérieurs, etc...

Voir également cet autre article du Parisien : En finir avec les abus choquants chez Paris Habitat  

(...) Les cadres sup, aussi, sont bien traités. Et 207 000 € par an pour le directeur général, est-ce bien raisonnable ?Ces salaires sont conformes au secteur du logement social. Cela dit, oui, le haut de la hiérarchie doit faire des efforts. Dans une lettre adressée fin 2015 à nos quatre bailleurs sociaux (NDLR : Paris Habitat, RIVP, Elogie, la SIEMP, voir ci-contre), Anne Hidalgo leur fixe des objectifs clairs dans le cadre de la convention d'objectifs et de moyens qui les liera pour la période 2016-2020. Parmi eux, une « sobriété budgétaire », surtout pour les cadres dirigeants (...)