mardi 26 novembre 2013

les détecteurs de fumée

Fin mai, Paris Habitat nous informait qu'il facturerait à ses locataires l'installation de détecteurs de fumée, garantie 10 ans,
à 0,55 Cts par  mois et par logement,
mais omettait de nous préciser le nombre d'années. Un an ? Deux ans ?  pendant lequel le locataire allait payer ce détecteur de fumée... 
Même flou désinformatif du côté d'une association présente au conseil d'admistration de Paris Habitat, fière d'avoir participer aux négociations...
Nous devions deviner nous mêmes que le locataire allait payer son détecteur pendant toute la durée de la garantie, c'est-à-dire pendant dix ans. Ce détecteur installé par Paris Habitat, sans mention de sa marque et de sa référence du produit, reviendrait donc au locataire occupant à 66 €. Sans les piles.
Imaginez maintenant que ce locataire parte au bout des dix ans, il aurait payé le détecteur sans pouvoir l'emmener et devrait, littéralement, en faire cadeau à son successeur dans ce logement qui lui n'aurait que les piles à remplacer. Pas mal non ?

Sachant par ailleurs qu'UFC QUE CHOISIR dans son dernier test des détecteurs de fumée classait en tête un détecteur valant 12,40 €. Et que si vous allez trouver un artisan du 14e, il vous fournit et installe un excellent détecteur de fumée pour 30€ (vérifié par un membre de l'Observatoire du Logement du 14e qui a fait ce choix). Ne nous prenait-on pas, encore, à Paris Habitat pour des pigeons ?
Sachant, et c'est là les plus bizarre, que les locataires de la RIVP, en principe plus riches que ceux de Paris Habitat, avaient la chance d'avoir de bien meilleurs "négociateurs" que les nôtres - qui sont cependant en partie les mêmes - puisqu'eux paieront leur détecteur de fumée moitié prix que les locataires de Paris Habitat, c'est-à-dire : 28 cts par mois et par logement pendant six ans...

Nous avons donc consulté en juin l'Observatoire du Logement du 14e, qui en a référé à la sénatrice Marie Noelle Lieneman. Il en a résulté la discussion et l'adoption par le Sénat, fin octobre, d'un amendement n° 652 à la loi du 9 mars 2010, d'où il découle que la fourniture du détecteur de fumée, élément de sécurité, est à la charge du propriétaire et non plus du locataire (voir ci-après intégralité des discussions et vote au Sénat) :
***

Articles additionnels après l'article 1er
M. le président. L'amendement n° 162 rectifié, présenté par Mme Schurch, M. Le Cam et les membres du groupe communiste républicain et citoyen, est ainsi libellé :
Après l'article 1er
Insérer un article ainsi rédigé :
Le Gouvernement remet au Parlement un rapport sur l'opportunité de réviser le décret n° 2002-120 du 30 janvier 2002 relatif aux caractéristiques du logement décent pris pour l'application de l'article 187 de la loi n° 2000-1208 du 13 décembre 2000 relative à la solidarité et au renouvellement urbains et notamment sur la possibilité d'une évolution de la définition du seuil minimal en deçà duquel un logement est considéré comme indécent. 
La parole est à Mme Mireille Schurch.
Mme Mireille Schurch. Nous proposons, avec cet amendement, de revenir sur le décret du 30 janvier 2002 relatif aux caractéristiques de ce que l'on appelle un « logement décent », décret pris pour l'application de l'article 187 de la loi du 13 décembre 2000 relative à la solidarité et au renouvellement urbains.
En effet, l'article 4 de ce décret indique que le logement doit disposer au moins d'une pièce principale ayant, en principe, une surface habitable au moins égale à 9 mètres carrés.
Nous estimons que cette définition limitative ne permet pas, concrètement, de définir un logement décent. C'est pourquoi nous demandons au travers de cet amendement que le Gouvernement remette au Parlement, dans un délai de six mois suivant la promulgation de la présente loi, un rapport évaluant les dispositions du décret et étudiant l'opportunité d'une modification de ce dernier, notamment pour ce qui concerne la définition de la surface minimale d'un logement décent.
Nous estimons, quant à nous, que, en deçà de 14 mètres carrés, un logement ne devrait pas être considéré comme digne, mais cet élément étant du domaine réglementaire – vous nous l'avez dit, madame la ministre –, il nous a été impossible de le prévoir directement par voie d'amendement. Nous nous contentons donc d'inciter le Gouvernement à entamer une réflexion sur ce sujet.
M. le président. Quel est l'avis de la commission ?
M. Claude Dilain, rapporteur. Notre commission n'aime pas que les rapports se multiplient, mais il s'agit là d'un problème qui a déjà été soulevé ; ainsi, nous en avons discuté hier avec notre collègue Courteau en abordant, par exemple, la question du diagnostic électrique.
J'espère donc ne pas me faire trop réprimander par le président de ma commission en disant que celle-ci s'en remet à la sagesse du Sénat !
M. le président. Quel est l'avis du Gouvernement ?
Mme Cécile Duflot, ministre. Le Gouvernement va un peu plus loin que le rapporteur, puisqu'il exprime un avis favorable sur votre amendement, madame Schurch, en se fondant sur les arguments que vous avez présentés.
M. le président. Je mets aux voix l'amendement n° 162 rectifié.
(L'amendement est adopté.)
M. le président. En conséquence, un article additionnel ainsi rédigé est inséré dans le projet de loi, après l'article 1er.
Je suis saisi de deux amendements faisant l'objet d'une discussion commune.
L'amendement n° 185 rectifié, présenté par Mme Schurch, M. Le Cam et les membres du groupe communiste républicain et citoyen, est ainsi libellé :
Après l'article 1er
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
La loi n° 2010-238 du 9 mars 2010 visant à rendre obligatoire l'installation de détecteurs de fumée dans tous les lieux d'habitation> est ainsi modifiée :
1° L'article 2 est ainsi modifié :
a) Le quatrième alinéa est ainsi rédigé :
« Le propriétaire d'un local d'habitation installe dans celui-ci au <moins un détecteur de fumée normalisé>. » ;
b) À la première phrase du cinquième alinéa, après le mot : « incombe », est inséré le mot : « également » ;
c) Après le cinquième alinéa, sont insérés deux alinéas ainsi rédigés :
« Le bailleur remet <à chaque occupant une attestation de la présence d'au moins un détecteur de fumée normalisé et installé conformément à la loi, dans le logement loué>. Cette attestation est destinée à l'assureur avec lequel l'occupant a conclu un contrat garantissant les dommages d'incendie. Cette attestation entraîne une réduction de la prime payée par l'occupant et doit figurer sous forme d'une ligne spécifique sur la facture de l'assureur.
« En cas de non-remise de cette attestation, le locataire peut saisir la commission départementale de conciliation après une mise en demeure par lettre recommandée avec accusé de réception demeurée sans réponse dans le délai d'un mois. » ;
d) Le sixième alinéa est ainsi rédigé :
« L'occupant, propriétaire du logement, notifie également cette installation à l'assureur avec lequel il a conclu un contrat garantissant les dommages d'incendie. Cette attestation entraîne une réduction de la prime payée par l'occupant et doit figurer sous forme d'une ligne spécifique sur la facture de l'assureur. » ;
2° Le second alinéa de l'article 3 est ainsi rédigé :
« Art. L. 122-9. – L'assureur doit prévoir une minoration de la prime ou de la cotisation prévue par la police d'assurance garantissant les dommages incendie lorsqu'il est établi que l'assuré s'est conformé aux obligations prévues aux articles L. 129-8 et L. 129-9 du code de la construction et de l'habitation. Cette minoration doit apparaître clairement sur la quittance remise à l'assuré. »
La parole est à Mme Mireille Schurch.
Mme Mireille Schurch. Monsieur le président, nous allons parler <fumée>.
M. Jean-Claude Lenoir. Ça, pour être enfumés, nous le sommes ! (Sourires sur les travées de l'UMP.)
Mme Mireille Schurch. <Cette question des détecteurs de fumée>, dont je vous informe qu'il s'agit de tous petits appareils, a été largement débattue à l'Assemblée nationale. Tout le monde s'est alors accordé sur la nécessité de poursuivre le débat dans le cadre de la navette, et c'est ce que nous vous proposons de faire ici.
La loi actuelle, qui rend <obligatoire l'installation de détecteurs de fumée dans tous les lieux d'habitation>, dispose que l'installation et l'entretien de ces équipements sont à la charge de l'occupant du local, qu'il soit locataire ou propriétaire.
Selon nous, cette disposition pose un problème, du point de vue tant du droit que de la sécurité recherchée. En effet, quand le locataire quitte les lieux, il est alors en droit, si ce dispositif de sécurité lui appartient, de le démonter. De ce fait, le local inoccupé n'est alors plus sécurisé contre l'incendie, éventuellement pendant plusieurs mois.
Or, vous le savez, mes chers collègues, dans des copropriétés dégradées, cela peut mettre en cause la sécurité des appartements et des immeubles environnants. Ce risque est suffisamment réel, à notre avis, pour qu'il faille changer la loi actuelle et mettre l'installation de ces dispositifs d'alerte à la charge des propriétaires et non plus des locataires.
<La question de l'entretien des détecteurs> a été débattue à l'Assemblée nationale, et il nous semble que, comme de nombreux autres équipements présents dans le logement – les robinets, la douche, la chaudière –, celui-ci pourrait tout à fait être à la charge du locataire.
Par ailleurs, il est aujourd'hui prévu que l'occupant doit remettre à sa compagnie d'assurance une attestation dont l'absence n'est pas sanctionnée comme peut l'être le défaut d'attestation d'assurance du local.
Si, conformément à l'objet de cet amendement, l'installation est mise à la charge du propriétaire du local, il convient également de prévoir la remise par le bailleur de l'attestation à remettre à la compagnie d'assurance du locataire, la constatation de la présence de cet équipement et de son bon fonctionnement dans l'état des lieux d'entrée et de sortie du logement, comme on le fait pour un grand nombre d'équipements de cette habitation, ainsi que les recours que le locataire peut engager à l'égard du bailleur qui n'a pas procédé à l'équipement conforme du logement.
Je pense que vous pourriez légitimement convenir, madame la ministre, que c'est là un très bon amendement !(Sourires.)


M. le président. L'amendement n° 652 rectifié, présenté par Mmes Lienemann et Bataille, M. M. Bourquin, Mme Bourzai, MM. Courteau, Daunis, Fauconnier, Guillaume, S. Larcher et Mirassou, Mme Nicoux, M. Vaugrenard et les membres du groupe socialiste et apparentés, est ainsi libellé :
Après l'article 1er
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
I. - <À la première phrase du quatrième alinéa de l'article 2 de la loi n° 2010-238 du 9 mars 2010 visant à rendre obligatoire l'installation de détecteurs de fumée dans tous les lieux d'habitation, les mots> : « L'occupant d'un logement, qu'il soit locataire ou propriétaire, » sont remplacés par les mots : « Le propriétaire d'un logement » et à la seconde phrase, le mot : « Il » est remplacé par les mots : « L'occupant d'un logement, qu'il soit locataire ou propriétaire, ».
II. - Pour les logements occupés par un locataire au moment de l'entrée en vigueur de l'article 1er de la loi n° 2010-238 du 9 mars 2010 précitée, l'obligation d'installation faite au propriétaire est <satisfaite par la fourniture à son locataire d'un détecteur>.
La parole est à M. Roland Courteau.
M. Roland Courteau. Cet amendement vise également <les détecteurs de fumée>. Il tend à donner<obligation au propriétaire de fournir au locataire au moins un détecteur normalisé ou de déduire, sur présentation de factures, le montant d'achat du ou des détecteurs par le locataire>.
Afin que l'occupant soit sensibilisé et responsabilisé au risque incendie et qu'il adopte un comportement et des réflexes nécessaires face à ce risque, nous considérons comme fondamental qu'il reste <en charge de l'installation et de l'entretien du détecteur>.
Tel est l'objet de cet amendement.
M. le président. Quel est l'avis de la commission ?
M. Claude Dilain, rapporteur. La commission est plutôt favorable à ces deux amendements dont les dispositions, nous semble-t-il, vont dans le bon sens, avec une petite préférence pour l'amendement présenté par M. Courteau, qui est très fidèle à la position prise par le Sénat lors du vote de la loi du 9 mars 2010, dont le rapporteur était M. René Beaumont.
Je propose donc à Mme Schurch de se rallier à l'amendement n° 652 rectifié, auquel nous donnons un avis favorable.
M. le président. Quel est l'avis du Gouvernement ?
Mme Cécile Duflot, ministre. À l'occasion du débat d'hier sur les diagnostics électriques, j'avais évoqué l'importance de la prévention des incendies, qui est un sujet majeur puisque nous pourrions diviser par deux le nombre de morts provoqué chaque année, en France, par les incendies.
Les incendies sont, je le rappelle, responsables de 600 à 800 morts et de 10 000 blessés par an. <Or les détecteurs de fumée> ont montré, dans plusieurs pays européens, leur rôle décisif contre ce fléau.
C'est <la raison pour laquelle les détecteurs de fumée> pourraient être pris en charge par le propriétaire. C'est le sens de l'amendement présenté par M. Courteau qui, tout en allant dans le même sens que le vôtre, madame Schurch, me paraît être plus pertinent. C'est pourquoi je sollicite de votre part le retrait de l'amendement n° 185 rectifié, au profit de l'amendement n° 652 rectifié, auquel je donne un avis favorable.
M. le président. Madame Schurch, l'amendement n° 185 rectifié est-il maintenu ?
Mme Mireille Schurch. Madame la ministre, il me semble que notre proposition, à savoir que le propriétaire achète et installe <les détecteurs de fumée, au même titre qu'un certain nombre d'éléments constituant le logement>, était beaucoup plus simple, le fonctionnement revenant, bien sûr, au locataire.
Je vais retirer l'amendement, puisque vous me le demandez, mais au profit d'un système qui me paraît plus compliqué. Le locataire installera-t-il le <détecteur correctement, au bon endroit ? On peut le supposer. En tout cas, le système que nous présentions avait le mérite de la clarté et de la simplicité.
Je retire donc mon amendement, monsieur le président.
M. le président. L'amendement n° 185 rectifié est retiré.
Je mets aux voix l'amendement n° 652 rectifié.
(L'amendement est adopté.)
M. le président. En conséquence, un article additionnel ainsi rédigé est inséré dans le projet de loi, après l'article 1er."
***

faites passer autour de vous cela concerne aussi bien le logement privé que le social. Nous ne connaissons pas pour le moment le résultat de la navette avec l'Assemblée Nationale pour cet article additionnel. A suivre donc. 






mardi 15 octobre 2013

Notre marché est arrivé bd Jourdan

Depuis le mercredi 9 octobre,
nous pouvons enfin acheter sur un marché alimentaire dans notre quartier.

Situé  sur la rive sud du boulevard Jourdan entre les rues Emile Faguet (dans le prolongement de Tombe Issoire) et Barboux (au bout de Père Corentin)

tous les mercredis et samedis entre 7h et 14h30 

avec ses 20 commerçants , dont :
un bio
un charcutier
un épices
produit local d'Ile de France
un producteur fruits et légumes
deux rotisseurs
deux poissonniers
deux fromagers
un boucher
deux traiteurs
quatre primeurs
un ostréïculteur
et
deux fleuristes

jeudi 4 juillet 2013

film-dvd "Vivre ensemble"

Nous tenons à la disposition des locataires qui souhaiteraient le visionner, le film présenté par Paris Habitat aux associations réunies à la Maison de la Mutualité le 26 novembre 2012, en cloture de la journée de présentation des résultats globaux de l'enquête de satisfaction 2012, "vivre ensemble", que vient de nous faire parvenir le directeur général de l'office,  M. G. Dambrine.  


vendredi 14 juin 2013

prix de l'eau potable à Paris, seconde partie

Dans le 14e, on s'aperçoit que tous les locataires de Paris Habitat ont payé le même prix au m3.
L'immeuble de la Porte Montrouge qui compte des propriétaires n'avait pas encore le chiffre pour 2012, mais les autres années sont identiques à celles de Sarrette qui a payé la même chose qu'Abbé Carton-rue des Plantes ou BRune-Chatillon :

- 2008 - 2,80 €/m3
- 2009 - 2,89 €/m3
- 2010 - 2,93 €/m3

- 2011 - 2,93 (++) (au lieu de 1,0464 €/m3 puis à 0,9627 €/m3 en juillet 2011) en tarif moyen : 1€/m3 - prix de l'eau pour l'ensemble des parisiens)
soit + 1,93€/m3 cette année-là pour les clients de Paris Habitat.

- 2012 - 3,03 €/m3 (soit 2 centimes de + que le reste des parisiens). On remarque que non seulement "l'oubli" de 2011 n'est pas rectifié, mais que PH nous ajoute un rab de 2 cts/m3 au lieu de nous rembourser 1,93 €/m3 trop facturé...

Le prix de l'eau à Paris est connu chaque début d'année, ainsi de 2013 :
"Depuis le 1er janvier 2013, le prix du mètre cube d'eau s'élève à 3,1123 €/m3 TTC, contre 3,0163 €TTC en 2012, soit une augmentation inférieure à 10 centimes d'€uros, qui représente une hausse de 3,2% par rapport à janvier 2012."
(à suivre)

mercredi 5 juin 2013

le prix de l'eau potable à Paris, première partie

Dans notre immeuble social, nous constatons en vérifiant le décompte de charges 2012, que Paris Habitat nous facture en charges locatives, pour 2012, l'eau froide potable à 3,03 €/m² alors que le parisien lambda la paiera 3,0163 €/m3, soit deux centimes de moins que nous autres résidents de "logements sociaux". Enfin.. c'est ce que nous pensions avant de commencer à sonder autour de nous les autres résidents de Paris Habitat.
Et là, nous tombons à la renverse et ce n'est qu'un début, à suivre. Vous pouvez nous communiquer les vôtres, qu'on rigole social. Ainsi pour 2012 :

- Paris 13e - groupe Vistule : 4,04€/m3 (de l'eau bio peut être) en 2010 et 2011 : 2,93€/m3 pour eux, ce qui correspondait en 2010 au prix du m3 parisien - voir ci-dessous ;
- Paris 14e - groupe Brune-Chatillon : 3,03€/m3  (+ 2 centimes) ;
- Paris 14e - groupe Sarrette-Père Corentin : 3,03 €/m3 (+ 2 centimes).

Le prix officiel de l'eau à Paris pour le particulier :
- 2010 : 2,93 €/m3
- 2011 : de 1,0464 €/m3 puis à 0,9627 €/m3 en juillet 2011
(baisse éphèmère hyper médiatisée à l'époque, qui était due "au retour à une gestion publique de l'eau par le biais d'une régie)
- 2012 : 3,0163 €/m3 (cette extraordinaire augmentation ne fut pas, elle, hyper-médiatisée)
- 2013 : 3,1123 €/m3

1) Nous habitons tous la même ville, le prix de l'eau potable est fixée pour tous les parisiens mais, de facto, le prix du m3 d'eau serait à la tête du client, surtout s'il vit dans un logement social locatif ? Pour comprendre ces incompréhensibles disparités, nous sommes quelques'uns a avoir mis un élu vert sur le coup coût...

(à suivre ...)

mardi 4 juin 2013

pétition pour stopper les implantations d'antennes-relais et WIFI sur les immeubles de logements sociaux et ...

http://www.avaaz.org/fr/petition/stopper_les_implantations_dantennes_relai_et_wifi,répéteurs,_sur_les_immeubles_de_logements_sociaux//?tta

Telles qu'elles sont toutes actuellement mises en oeuvres, déployées et utilisées les technologies de communication sans fil (antennes-relai, WIFI, WIMAX, etc..) sont incompatibles avec la préservation, en bonne santé, de la vie humaine, animale et végétale. Nous sommes malheureusement bien placés, aux premières loges des irradiés, pour l'affirmer.


exemple : antennes-relais et répéteurs entre le parc Montsouris et l'Institut Mutualiste Montsouris dont le bâtiment est plus haut que cette installation, en infraction avec règlementation du code des postes et télécommunications. Les émissions électromagnétiques des antennes "coupent" donc ici un établissement hospitalier. Cas extrèmement fréquent en milieu urbain.

ci-après, extraits de la pétition demandant l'encadrement par une loi, des implantations d'antennes relais ET WIFI (extérieur), répéteurs, sur tout le territoire :

"Interdire et encadrer toute installation d'antennes relais et wifi, répéteurs, sur les immeubles de logements sociaux, les écoles, les résidences de retraite, les foyers sociaux, les hôpitaux, et limiter les émissions des antennes relai à 0,6 V/m par vote d'une Loi".

Nous demandons qu'une loi interdise l'installation d'antennes relai et wifi sur les immeubles de logements sociaux, les résidences de retraite,les foyers sociaux, les écoles, les hôpitaux, les élevages d'animaux et qu'elle limite leurs émissions à 0,6V/m en application de la recommandation du 6 mai 2011 du Parlement Européen et la résolution du 27 mai 2011 du Conseil de l'Europe.

"Les études scientifiques publiées démontrent que les normes auxquelles se réfèrent les opérateurs de téléphonie mobile basées sur la recommandation de l'OMS de 1999, sont très largement obsolètes depuis le début de l'exploitation de cette technologie et n'assurent pas du tout la préservation de la santé des citoyens irradiés 24h/24h depuis 15ans par des technologies et des équipements de communication sans fil chaque jour de plus en plus nombreux, comme la toute dernière 4G, qui aggravent considérablement l'électrosmog.

De plus, les antennes relai sont quasi systématiquement installées sur les immeubles de logements sociaux servant de dépotoir à ondes sans que les locataires soient consultés, ni qu'ils puissents, à l'heure actuelle, voter, à l'inverse des immeubles du privé où les copropriétaires doivent voter à l'unanimité pour que le contrat avec l'opérateur puisse être signé.

Chaque personne à le droit de vivre dans un environnement sain, non dangereux.
Il est plus que temps qu'une loi nationale mette fin à l'impunité de l'industrie du sans fil qui installe ses antennes n'importe où et n'importe comment en ne respectant souvent même pas le code des Postes et Télécommunications : par exemple, antennes et repeteurs édifiés en contre-bas d'un immeuble se trouvant dans périmètre de l'antenne et non sur le bâtiment le plus haut de ce périmètre d'édification, comme c'est le cas de notre immeuble en infraction avec la règlementation du Code des Postes et Télécommunications."

Par sa résolution du 27 mai 2011, le Conseil de l’Europe a demandé aux gouvernements européens que l’exposition du public aux ondes électromagnétiques artificielles, en accord avec le principe de précaution, ne dépassent pas 0.6 V/m et à moyen terme de les réduire à 0.2 V/m. A ce jour, cette demande du Conseil de l'Europe n'a pas été traduite en droit français.

Pour ce qui est de la compatibilité électromagnétique des équipements électroniques entre eux, les élus, parlementaires et industriels violent (*)quotidiennement la règlementation existant depuis 22 ans, limitant les émissions électromagnétiques des appareils électroniques de radiotélécommunications ou autres à 3 V/m pour éviter les dysfonctionnements des équipements électroniques utilisés ou installés chez les particuliers, en ayant autorisé ou prétendant faire fonctionner des équipements de télécommunications émettant à plus de 3 V/m et en France jusqu'à 41 V/m à 61 V/m selon les fréquences utilisées !!...
(*) A savoir, respectivement : Art. L32-12° du code des postes et télécommunications, directive européenne 89/339, décret 92-587, directive européenne 1999/5/ce, directive européenne 2004-108/CEE.

Pour ce qui est du principe de précaution, il a acquis une valeur constitutionnelle depuis la loi constitutionnelle du 1er mars 2005 (article 5) relative à la protection de l'environnement. Le principe de précaution est ainsi considéré comme partie intégrante de la constitution."

Pour signer cette pétition, cliquez ce lien ou recopier son adresse dans votre navigateur :
http://www.avaaz.org/fr/petition/stoppere_les_implantations_dantennes_relai_et_wifi_repeteurs_sur_les_immeubles_de_logements_sociaux//?tta 

Parmi les premiers signataires de la pétition :
René Dutrey, adjoint au Maire de Paris, chargé du développement durable, de l'environnement et du plan climat, des responsables associatifs du logement social de Paris et de la banlieue parisienne, des locataires de logements sociaux, directeurs d'école, parents d'élèves, artistes du 14e, etc...

mercredi 15 mai 2013

jardins partagés de la Douve

qui font partie du tout nouveau jardin Anna Marly, sur la dalle de couverture du périphérique à porte de Vanves.

(cliquer l'image pour l'agrandir)


un aperçu en photos avant délimitation de chaque parcelle, pour les locataires réservataires qui ne s'y sont pas encore rendu (par le tram arrêt Porte de Vanves, puis remonter l'avenue de la Porte de Vanves. Un arrêt du bus 58 juste devant l'entrée du jardin)



dans le jardin Anna Marly recouvrant ce tronçon du périphérique à hauteur de la porte de Vanves. Ces jardins partagés ont un blog : http://lesjardinsdeladouve.blogspot.fr/

samedi 11 mai 2013

l'appel au service dépannage PH est surtaxé

Contrairement à ce qu'indique Paris Habitat-OPH dans tous ses documents actuels (affichage dans les immeubles notamment ) et sur son site Internet, voir ci-après  :



(cliquer sur l'image pour l'agrandir)



cliquer les photos pour les agrandir
voir bas du texte message : "prix d'un appel local", même chose sur la seconde photo ci-dessus


l'appel au service dépannage  (0 811 02 79 79), pendant les heures de fermetures des loges (week-end, fériés et en soirée) n'est pas compté comme un appel local, mais surtaxé à 6cts la minute, et ceci depuis au moins janvier 2013. 

De même, si la panne se produit pendant la fermeture des loges de la mi-journée (midi à 15h15 en général) le service dépannage de Paris-Habitat ne prend plus les appels après 14h comme il le faisait logiquement auparavant. Les résidents  sont, de facto, pris en otage une grande partie de la journée par ce déni de service. Le serveur vocal renvoyant le locataire vers la gérance... où l'on retombe sur un autre serveur vocal.

Compte tenu de l'accroissement des pannes d'ascenseur se produisant dans cette période horaire, au rythme d'une par semaine, en raison des interférences électromagnétiques provoquées par les antennes-relai émettant au-delà de la limite de compatibilité, à plus de 3 V/m plusieurs heures d'affilée, Paris Habitat devrait avoir la décence de revenir pour ce service dépannage à la tarification d'un l'appel local, car ses locataires sont doublement pris en otage du fait de ce changement subreptice du service ;  les dépannages qui se faisaient auparavant dans l'heure de l'appel à ce service , étant reportés en début ou au milieu de la nuit... dans le meilleur des cas. 

Les charges locatives d'entretien des ascenseurs continuent d'augmenter pour un service de plus en plus restreint et dégradé ; la majorité des pannes ayant depuis le début de l'année une origine "électrique"...

Il est aussi fréquent de voir, escalier A, un ascenseur se mettre en panne "électrique" dans la demi-heure suivant l'intervention d'un technicien sur cet ascenseur qui jusqu'à cet "entretien", fonctionnait.

A noter que les escaliers les plus touchés par ces pannes récurrentes sont depuis le début de l'année : le A, avec une panne "électrique" par semaine, le B qui n'en avait que très rarement auparavant, et le D où la cabine aime bien s'arrêter entre deux étages ou ne fonctionne qu'à partir du 1er étage, le I où l'ascenseur, situé juste sous les trois antennes relai, ne s'arrête pas à tous les étages quand il "bug". Les escaliers A et B se trouvant dans le lobe principal d'émission de l'antenne-relai, azimut nord,  les moteurs ascenseur étant comme nous le savons, sous les combles. 
Mais bien sûr, il ne faut surtout pas en parler, ni chercher à établir le lien de causalité, évident pour nous qui disposons d'un appareil de mesure des champs électromagnétiques. 

(m.a.j. 14 mai)

jeudi 18 avril 2013

les ondes électromagnétiques artificielles PERTURBENT le sommeil

Nous le savions nous, locataires de logements sociaux, qui les subissons depuis qu'elles sont installées sur nos toits... c'est-à-dire 15 longues années, mais les zélateurs de la téléphonie sans fil finiraient par le découvrir... Comme c'est curieux !

extraits de l'information parue dans le web-magasine Bastamag
Inoffensives, les ondes électromagnétiques ? Ce n’est pas l’avis de l’Institut national de l’environnement industriel et des risques (Ineris), qui publie, avec l’université de Picardie Jules-Verne à Amiens, une étude sur les effets biologiques de ces ondes. Exposés à des niveaux de fréquence d’ondes proches de ceux rencontrés près des antennes de téléphonie mobile, des jeunes rats ont subi divers troubles. Leur régulation thermique s’est modifiée, ils mangent plus – la sensation de satiété étant moins importante – et se reposent moins bien. Leur phase de sommeil paradoxal est fractionnée, comme si les animaux étaient en alerte permanente.

Chez les humains, ces perturbations du sommeil paradoxal peuvent entraîner des difficultés de mémorisation et des troubles de l’humeur, avancent les auteurs de l’étude. « Le plus étonnant, c’est que, à ces niveaux d’intensité qui sont très faibles, on puisse observer des effets qui sont très nets », pointe le directeur de recherche à l’Ineris, René de Sèze [1]. Cette étude va-t-elle convaincre Fleur Pellerin, notre ministre déléguée à l’Économie numérique, de revoir ses positions sur les éventuels effets des ondes magnétiques ?
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jeudi 4 avril 2013

mercredi 3 avril 2013

nouvel accident d'ascenseur dans le 11e

rue Delaunay dans le 11e arrondissement de Paris, dans le même immeuble qu'en octobre 2011...



... "Arrivée à la hauteur du 1er étage, la cabine d’ascenseur s’immobilise d’abord puis tangue en cognant contre les parois… avant de repartir en flèche vers le haut. « Il est monté à une vitesse folle jusqu’à taper le plafond au 6e étage avant de s’immobiliser », affirme la locataire, tandis qu’une voisine qui a entendu un fracas métallique et les cris d’Atika confirme sa version.
Une fois bloqué en haut, l’ascenseur doté de deux portes (la sortie au rez-de-chaussée ne se fait pas du même côté que dans les étages) aurait encore fait des siennes. « La porte s’est ouverte du mauvais côté, explique Atika. J’étais paniquée. J’ai finalement réussi à entrouvrir manuellement l’autre porte. La cabine s’était arrêtée à 1 m au-dessus du palier! J’ai réussi à me glisser à l’extérieur et à me laisser tomber sur le palier… et la porte s’est refermée. »

Il serait intéressant de savoir si des antennes-relai tri ou quadri-bandes sont installlées sur le toit de cet immeuble ou à proximité.

Nous remarquons en effet chez nous depuis janvier 2013, date d'ajout de la 4G aux tri-bandes déjà existantes, que chaque fois que l'irradiation, que nous avons la possibilité de mesurer 24h/24, émanant de l'antenne située à 25m dépasse les 3 V/m pendant toute une journée, les deux ascenseurs, esc. A et B, situés dans le lobe principal d'émission... tombent en panne quasi simultanément à quelques secondes d'intervalle l'un de l'autre ..
Les moteurs des ascenseurs se trouvant sous les toits, à 3V/m la compatibilité électromagnétique des appareils n'est plus assurée et des incidents électriques se produisent à répétition sur ces moteurs d'ascenseurs. Mais pas seulement là...

Ils empochent les profits et font avec grand cynisme force dénégations et diversions pendant que  nous subissons leurs graves pollutions électromagnétiques.