lundi 3 janvier 2011

Le Sénat a réduit en novembre les aide au logement des nouveaux locataires


"Le Sénat a confirmé, mardi 16 novembre, la suppression de l’effet rétroactif des aides au logement APL. Jusqu’à présent, l’aide personnalisée au logement (APL) pouvait être perçue de manière rétroactive, sur trois mois, pour les locataires effectuant une demande après leur installation effective. Ceux-ci bénéficiaient donc d’un délai pour constituer leur dossier et faire valoir leurs droits."

voir l'information complète du mag BASTA reprise d'un communiqué de Jeudi Noir : (extraits)

"Où s’arrêtera l’inhumanité de ce gouvernement ?

Alors que la crise sociale accentue la crise du logement, le gouvernement vient de faire confirmer au Sénat, ce mardi 16 novembre 2010 à 19h, la suppression de l’effet rétroactif des aides au logement APL (article 54 du PLFSS). Fillon IV reprend l’œuvre de démolition sociale là où Fillon III l’avait laissée.
Ce sont 240 millions d’euros qui seront ainsi économisés sur le dos des locataires les plus fragiles (moins de 1,2 SMIC environ) et les moins informés (ceux qui tardent à remplir leurs demandes d’APL)"

Comme nous l'indiquions en commentaire sur le site de Jeudi noir :

"... Même, dans le meilleur des cas, quand aucun des intervenants n’a perdu de temps pour la demande d’apl : bailleur social qui remplit et transmet à la CAf, locataire et CAf elle-même, il peut s’écouler deux mois avant que l’aide soit versée 
1)au bailleur -cas du logement social-  2) au locataire -logement locatif privé-
De l’hypocrisie, car ce gouvernement n’ignore pas que les CAf sont en surcharge de travail ce qui entraine de facto des retards dans tous les dossiers d’aide."

Ce qui signifie que l'Etat n'hésite pas, après s'être attaqué aux locataires les plus aisés du logement social, à aggraver les difficultés financières des plus pauvres, qui risquent de se trouver, grâce à ces monstres, en situation d'impayés de loyer dès leur entrée dans le logement. Pour d'autres, ce sera pour seul mobilier pendant plus longtemps le matelas sur le sol.

Quid également des décisions d'attribution de logement au sein des "commissions de transparence" des communes et bailleurs sociaux, pour ces plus pauvres après cela ?

Vivement 2012 !

Fumées toxiques de la chauferrie collective rabattues vers l'immeuble



Le conduit de cheminée n'a toujours pas été équipé du déflecteur qui éviterait aux fumées de se rabattre vers les fenêtres des logements de l'escalier A. Rappelons qu'il s'agit de la combustion de gaz qui pollue au CO² les locataires de ces appartements (studios) :

1) lorsque le vent tournant rabat les fumées noires vers le conduit de ventilation des salles de bains (escalier A) situé en retrait du conduit cheminée collective ;

2) ou vers les fenêtres des cuisines et séjour des studios jouxtant ce conduit jusqu'au 4e étage que l'on ne peut même plus ouvrir pour aérer sans prendre dans les bronches et les poumons des bouffées de gaz irritant.

Les locataires de cet escalier ne sont pas les seuls à subir cette pollution hivernale de cette cheminée. Certains jours de fort tirage, tout le quartier empeste de cette odeur de fumée brûlée irritante, et ceci dès l'entrée dans la rue Sarrette par l'avenue du Général Leclerc.

Il existe d'autres cheminées dans le quartier que nous voyons depuis nos fenêtres avec leurs belles volutes de fumée blanche s'élevant normalement vers le ciel sans jamais se rabattre vers les habitations. Nous sommes épuisés d'être ainsi intoxiqués chaque hiver.

On peut dire que pour ce qui nous concerne, nous commençons l'année comme nous la finissions : pollués par le gaz de combustion de la chaufferie collective.